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  • SORTIE DES AMIS DU FRAC MARDI 9 AVRIL 2024

     

    Chers Amis du FRAC

     

    Pour aller plus loin…

     

    SORTIE

    MARDI 9 AVRIL 2024

    CENTRE D’ART CONTEMPORAIN  DE CHATELLERAULT

     

    L'école d'arts plastiques, le Centre d'art contemporain -ateliers de l'imprimé- et l'artothèque - proposent un enseignement de qualité, avec une grande part aux expérimentations et découvertes à travers de multiples disciplines artistiques.

     

     

     

    Une vocation d'enseignement

    Fondé en 1467, le bâtiment qui abrite l'école d'arts plastiques a été édifié par Charles d'Anjou, Comte du Maine et Vicomte de Châtellerault. Il avait, déjà à sa création, vocation d'enseignement. Bien qu'agrandi en 1842, les capacités d'accueil du collège communal ne suffisent plus. Il sera transféré en 1940, boulevard Blossac et prendra le nom de Collège René Descartes. Depuis le début des années 80, l'ancien collège accueille l'école d'arts plastiques. Il est devenu un lieu singulier où se mêlent patrimoine et œuvres d'art.

     

     

     

    Une rencontre avec le directeur :

    Médiation autour de l’exposition, 

     Un jardin dans la forêt de Florence  Louise Petetin.

     

    Présentée au centre d’art et à l’artothèque

    UN JARDIN DANS LA FORET DU 15 MARS AU 3 MAI

    De la peinture, des gravures, grandes ou petites mais toujours sur le thème de la nature…

    FLORENCE LOUISE PETETIN PARTAGE SON TALENT

     

     

    Lauréate du prix master Toile en 2023, Florence Louise Petetin s'est formée à l’École nationale supérieure d’art de Paris-Cergy où elle développe une pratique de la peinture qu’elle aborde soit par séries, soit par des images autonomes. Elle peut peindre en se fixant des contraintes, selon certains protocoles ou au contraire de manière plus spontanée. Lorsqu’une série se met en place, la répétition du même n’est pas un problème car elle devient une donnée du travail en cours. L’image se construit alors dans la reprise du motif et dans l’écart entre chaque peinture traduisant un subtil mouvement perceptif.

    Les différents sujets de ses peintures proviennent de photographies prises par l’artiste, récupérées sur internet ou empruntées à l’histoire de l’art. Il peut s’agir de paysages urbains, de scènes du quotidien, de portraits, qui sont ensuite repris et traduits par la peinture avec une grande liberté. Les formats sont variables, petits ou parfois monumentaux, le geste, large ou plus précis, la palette, monochrome ou plus contrastée. C’est paradoxalement cette liberté qui crée une unité à ce travail et qui le rend unique et immédiatement identifiable.

    Cette exposition présente une diversité de peintures et de gravures récentes sur le thème du jardin et de la forêt.

     

     

    Comment faire du paysage une question ? Le paysage a son histoire, bien qu’elle ne soit pas très ancienne, et son évidence, qui se confond à nos yeux avec celle de la nature. Ceux qui s’y sont intéressés, historiens ou philosophes, ont parfois entrepris de bouleverser cette équation simple, en lui attribuant la qualité d’une invention. Non pas d’une « fiction », mais d’une manière de voir ou de représenter, rapportée à l’art plus qu’à la nature. La célèbre maxime de Kant selon laquelle « la nature est belle lorsqu’elle ressemble à l’art » en témoigne à sa manière ; elle rapatrie la nature dans le champ du plaisir et de la subjectivité, contre une tradition qui l’en avait exclue au bénéfice de la seule certitude de soi ou, plus anciennement, de la seule forme humaine.

     

     

    Pour le peintre, ce glissement - cette incertitude - n’est pas indifférent ; il marque une oscillation qui se laisse apercevoir dans son rapport au dehors, selon que s’y exprime un effacement prompt à célébrer une nature idéalisée ou réputée vierge ou, au contraire, un investissement qui tend à révéler en elle les pouvoirs de l’esprit. Le paysage est alors pris entre deux pôles, entre une extériorité et une intériorité qui ne s’y conjuguent que pour mieux s’exclure, selon une ligne de partage apparemment nécessaire et impossible à briser. Florence-Louise Petetin, depuis qu’elle s’est convertie au paysage, entendez depuis qu’elle concentre son attention sur cette vocation de la peinture qu’elle n’avait fait qu’effleurer jusqu’alors, interroge cette double polarité sans toutefois s’en satisfaire. Ses voyages, ses expériences, y ont probablement contribué : une autre manière de peindre, plus directe, plus impliquée, qui a privilégié d’autres valeurs ; ce qu’elle y a entrevu, aussi, sous la forme d’un paradoxe devenu projet : un « jardin dans la jungle », conjugué à d’autres cheminements, plus spirituels ceux-là ; tous ces fragments, apparemment disjoints, d’un parcours qu’on pourrait dire incertain se concentrent aujourd’hui dans une question dont le paysage est devenu le centre : comment faire de ce qui se donne à l’œil la source d’une expérience visuelle et plastique qui en neutralise les tensions constitutives ?

     

     

     

    Sous ce rapport, le séjour et l’œuvre réalisée à l’ermitage de Saint Jean indiquent une préoccupation devenue essentielle et une étape caractéristique. Pas seulement en ce que la fresque réalisée dans l’espace clos du refuge déplace à l’intérieur – intériorise -, dans l’intimité d’un lieu offert à la nuit et au repos, ce qui se laisse saisir du paysage quasi cézanien qui en étend les bords jusqu’aux collines avoisinantes, mais en ce que ce déplacement les fait paradoxalement communiquer. Comme Anne Penders l’a opportunément souligné dans un livre consacré au land art, le travail de l’artiste ne se confine plus à l’atelier ; il en est sorti et s’exilant ainsi de ce qu’on a longtemps pris pour son lieu naturel, il s’ouvre à d’autres jeux que ceux du semblant et de la représentation : il abandonne le privilège exorbitant de l’œil et de l’objet pour s’exposer au mouvement, aux variations de la lumière, à des échanges fluctuants bien plus étendus que ceux de la vision simple et séparée, autrement dit à une expérience qui déborde les partages permettant ordinairement de le domestiquer.

     

     

     

    L’expérience de l’ermitage participe de cette entreprise. Il n’est pas jusqu’aux pigments utilisés, issus des essences de la flore environnante, qui n’en offrent un aspect saisissant, au risque d’une durée très éphémère qui en réintègre le temps. N’allons pas y voir un simple jeu de renvois de pure convention. Ils marquent bien davantage un travail de l’œuvre qui en intègre le processus et l’oxymore constitutif : ni dehors ni dedans, et dehors et dedans !

     

    RENCONTRE ET ECHANGES AVEC GILLES FROMONTEIL DANS SON ATELIER, ANCIENNE LAITERIE

    D’ARCHIGNY

     

     

    Depuis le 1er janvier 2017, je suis officiellement installé à la « Laiterie Coopérative d’Archigny ».

    Après avoir travaillé douze années dans des diverses manufactures porcelaines, malgré le plaisir et l’intérêt des rencontres, des amitiés parfois, j’avais le besoin impérieux de me remettre en solitude. J’ai jeté mon dévolu sur un très beau bâtiment industriel en déserrance non loin de mon domicile.

    Beaucoup de travail pour mettre ce bâtiment à flot. Ce sera un lieu de partage, de collaboration entre artistes venant, j’espère du monde entier, un lieu de rencontres fondées sur une éthique et, ainsi, participer à donner des images qui pensent le monde autrement.

     

     

     

    L’Atelier de Gilles Fromonteil
    Ancienne Laiterie Coopérative d’Archigny
    Chavarre – 86210 Archigny

     

     

     

    RENCONTRE CHEZ HANS JORGENSEN,

    SCULPTEUR SUR BOIS A SAINT PIERRE DE MAILLE

    Ceris

     

     86260 St Pierre de Maillé

     

     

     

     

    Diplômé des Beaux arts de Copenhague en 1976. Hans Jorgensen se consacre à la peinture et séjourne plusieurs années au Maroc et en Espagne où il réalise de nombreuses expositions. Il se fixe définitivement en France en 1990, il délaisse la peinture et se tourne vers la sculpture.

     

     

     

    L’une des principales sources de mon travail est l’art primitif. Je travaille à partir de fragments d’arbres accidentés que je peux incorporer dans mon imaginaire car il y a une parenté avec les vestiges, les ruines, quelque chose d’ossifié, fossilisé, momifié, témoin des civilisations perdues.

     

     

    A l’occasion des Journées du patrimoine, Hans Jorgensen, sculpteur dont la réputation n’est plus à faire dans de nombreux pays européens, a installé plusieurs de ses créations en bois dans la chapelle Saint-Pierre. Adoptant l’idée de Roberto, un ami qui est aussi conseiller municipal à Angles-sur-l’Anglin, il présente quelques œuvres monumentales dans la nef de ce joli édifice roman. « Le bois se marie bien avec la pierre et l’enduit clair. » Hans qui expose le plus souvent dans de grandes villes et à l’étranger a cette fois choisi un village proche de son domicile : « Il y a plus de 12 ans que je n’avais exposé dans la région. » Et les visiteurs sont au rendez-vous, des familiers qui connaissent bien le travail de l’artiste et des gens qui le découvrent. « Quelle puissance se dégage de ces sculptures ! », confie une dame de passage. Sur l’autel, une installation apparemment hétéroclite dont Hans accepte de révéler la signification « Ces têtes, ces mains, ces masques illustrent une humanité diverse, une influence de plusieurs cultures, africaine comprise. Une approche païenne dans ce lieu jadis consacré, avec des animaux, des figures moqueuses qui appellent à l’humour et, au centre, ces deux mains. J’ai composé cet ensemble en veillant à un équilibre. » On pense au moyen âge avec ses gargouilles, aux chapiteaux romans avec ce personnage tirant la langue, à la sculpture classique avec les mains qui accueillent. Un ensemble qui dégage force et simplicité. Et de chaque côté, deux pièces plus grandes que les autres, l’une campée et guerrière, l’autre presque hautaine : « Elles sont les sentinelles ».

     

     

     

     

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     Jeudi 22 Février 2024

    Photos de Catherine Texerault

    Visite de l’exposition des fétiches de Gaston Chaissac  

     

    Balade dans la ville

    Le musée d’art contemporain des Sables d’Olonne et balade dans la ville

    Le musée d’art contemporain des Sables d’Olonne et balade dans la ville

    Le musée d’art contemporain des Sables d’Olonne et balade dans la ville

    Le musée d’art contemporain des Sables d’Olonne et balade dans la ville

    Le musée d’art contemporain des Sables d’Olonne.

    Le musée d’art contemporain des Sables d’Olonne et balade dans la ville

                                                                                                   

         

     

    Originaire d'Avallon, en Bourgogne, Gaston Chaissac (1910 - 1964) est issu d'un milieu modeste. Il découvre l'art à Paris en 1937 grâce à sa rencontre avec Jeanne Kosnick-Kloss et Otto Freundlich,  qui l'encouragent à peindre. Sa première exposition personnelle a lieu à Paris, galerie Gerbo, dès 1938. Durant la guerre, à Saint-Rémy-de-Provence, il rencontre chez Albert Gleizes quelques grands noms du monde de l'art, André Bloc notamment, qui le soutiennent à distance. Chaissac pose les fondements de son engagement artistique dès la fin des années 1930. Il arrive à Vix, en Vendée, en août 1942, puis suit sa femme Camille, institutrice laïque, lors de ses changements d'affectation, à Boulogne tout d'abord (1943 - 1948), puis à Sainte-Florence (1948 - 1961) et de nouveau à Vix à partir de juillet 1961.

     

    Le musée d’art contemporain des Sables d’Olonne et balade dans la ville

     

    Gaston Chaissac croise dans son environnement immédiat, son « champ visuel », les matériaux et les personnages bien ordinaires qui sous sa houlette deviennent motifs artistiques. En chroniqueur de L’Oie, il raconte, dans son abondante correspondance les menus événements et les rencontres qui rythment son quotidien. En inventeur de la « peinture rustique moderne », il fait des chemins, des bois, des chantiers ou des décharges de la Vendée ses terrains de jeu et y collecte tout un attirail d’objets, quotidiens ou usagés, qu’il métamorphose par ses talents de coloriste hors-pair.

    Le musée d’art contemporain des Sables d’Olonne et balade dans la ville

     

    Le musée d’art contemporain des Sables d’Olonne et balade dans la ville

    Le soixantième anniversaire du musée est l’occasion de cette nouvelle exposition conçue à partir des collections, riches aujourd’hui de plus de 300 œuvres de l’artiste, pour certaines inédites. Conçue selon une approche thématique qui croise les mots et les choses, elle propose de mettre en lumière l’extrême inventivité de Gaston Chaissac. Cet artiste, qui saisit autour de lui ce qui échappe aux autres, a su métamorphoser les thèmes et les matériaux les plus banals en « fétiches dernier cri », dandys, masques, totems et autres « inepties » ou « trouvailles ». Ses « irréalités », faisant fi des formules toutes faites, ont contribué à renouveler le langage artistique d’après-guerre en misant sur la fantaisie et la spontanéité .

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  • Lettre 40- Janvier 2024

    Lettre 40- Mai 2024

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  • Lettre 39-Février

    Lettre 39-Février 2023

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