• Ce jeudi 19 mars 2015,

    nous sommes cinq pour la visite de l'atelier de Jeanne Mathieu

    73 rue de Montbernage.

    http://jeanne-mathieu.blogspot.fr/

      
     

    Peau

    la peau / 80x120 / encres /aquarelles / acrylique

         
    Au 1er étage de cette haute maison verticale, dans une grande pièce lumineuse, la jeune femme nous présente quatre grands formats. "Le plus achevé" dit-elle, est un portrait qui occupe tout l'espace du tableau. Les trois autres seront"retravaillés" à l'encre pour leur "donner de la profondeur et créer du relief". De ces quatre créations surgit un monde poétique, fabuleux, foisonnant de petits personnages, de petits animaux, de minuscules végétaux qui exigent d'être observés de très prés.Au rez de chaussé, trois petits tableaux : sur chacun d'eux, un personnage minutieusement dessiné révèle l'univers fantastique de l'artiste. "Ces dessins me détendent, m'amusent, entre de longs temps passés à travailler sur les grands formats".   
     

    format 120*80 sur carton, technique mixte.

    Chez Jeanne Mathieu

    Chez Jeanne Mathieu

         
    L'accueil est simple, chaleureux et l'échange se poursuit autour d'un thé. Très bon après midi
       

    Chez Jeanne Mathieu

     

    Chez Jeanne Mathieu

         
       

    Violette Paco

     

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  • Rencontre avec Emmanuelle Hincelin - restauratrice de l’œuvre de Marcel DUCHAMP

    Les Amis du FRAC PC ont choisi de s'engager, auprès du FRAC, dans une démarche de recherche de moyens techniques et financiers pour restaurer «la boite en valise» de Marcel Duchamp qui appartient au fond du FRAC Poitou-Charentes. Seul un travail de restauration pourra permettre à cette œuvre passionnante de supporter d'être de nouveau déplacée, transportée, et présentée au public conformément aux missions du FRAC et pour le bonheur des amateurs d'art.

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  • Fin février à Shanghai, l’année de la chèvre commençait sous la pluie ! Et début mars, lorsque les Ailes ont quitté la Chine, le soleil pointait un petit bout de nez… Pas grave, pourrait-on dire, pour visiter une biennale, le temps ne fait rien à l’affaire ; sauf qu’en l’occurrence, la ville de Shanghai a beaucoup plus impressionné nos amateurs ailés que la biennale.

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  • Samedi 7 mars à Linazay

    Rencontre avec Jérémie Bennequin, à « Rien à voir », exposition du FRAC.

    Assis à une petite table carrée, face à un public silencieux debout ou installé sur des chaises disposées en demi cercle, un jeune homme gomme avec application.

    Depuis 2008, Jérémie Bennequin gomme l’œuvre de Marcel Proust. Une page par jour, avec le côté bleu d’une gomme classique, d’une édition de la « Recherche du temps perdu » chez Gallimard. Il en est à l’avant-dernier tome. Il gomme, il estompe. Un gommage hommage à un auteur qu’il dit adorer. D’où l’intitulé de l’œuvre : « Ommage ». Jérémie Bennequin répond avec grâce aux questions du public, qui soit dit en passant, est étonnamment réceptif et curieux, compte tenu de l’austérité du propos. Son travail est une suite de petits rituels auxquels il explique ne jamais déroger. Une page par jour sur un volume précis chez lui, un volume à part pour les déplacements et les rencontres, dont il découpe soigneusement la page gommée et qu’il envoie par courrier postal à sa propre adresse, où elle viendra se glisser à la place prévue. Des mots, parfois des phrases échappent à l’effacement. Le hasard ? Puis une fois sa page terminée, il ramasse soigneusement les miettes laissées par la gomme et les introduit dans une petite fiole, au goulot de laquelle il attachera une étiquette avec le numéro de la page, le titre du volume, la date de gommage. Ce n’est pas tout : Jérémie Bennequin enregistre sur CD, le bruit fait par la gomme sur le papier auquel se mêle parfois celui d’une porte qui claque, d’un moteur de voiture passant à proximité, du chant d’un oiseau, de voix… Le bruit du gommage… qui évoque celui d’une fontaine, ou de feuilles mortes balayées, a quelque chose de très doux, de paisible, voire de méditatif. Quelqu’un pose la question de la méditation. Oui, bien sûr. Quelqu’un d’autre pose celle de son rapport à Marcel Proust. Je n’ai pas bien compris, à part qu’il dit beaucoup l’aimer et depuis longtemps. Et bien connaître toute l’œuvre. Règle-t-il des comptes avec l’auteur célèbre ? Est-ce un travail de destruction ? Non, dit-il, c’est un acte d’amour. Surgit la question du souvenir, inévitable quand il s’agit de Proust. Des photos des pages gommées, des livres, sont exposées dans des vitrines. Si l’œuvre de Jérémy Bennequin est le gommage en train de se faire, évidemment ce qu’il en reste (les pages, les livres, les photos, les CD, les petites fioles contenant les résidus de gomme) en est le souvenir. Et la question du temps perdu. Le temps du gommage est-il du temps perdu ? Du temps retrouvé ?
    Prochain livre à effacer, les œuvres complètes d’Apollinaire.
    Jérémy Bennequin a des acheteurs, des collectionneurs amateurs d’art conceptuel ou de littérature ?
    Danielle Schramm

     

    Jérémie Bennequin gomme Marcel Proust

     

     

      

     

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  •  Une visite d'exception

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